samedi 26 mars 2011

Pour nous les hommes qui aimons les femmes

Yeah ! On dirait que là-bas, de l'autre côté de la grande flaque salée, les producteurs américains aient pensé aux esthètes comme nous, qui savons apprécier la tendre fleur de la féminité même lorsqu'elle est cachée sous la rude écorce d'un séquoia de violence (ça chie à l'oreille, cette métaphore, non ?).
Je viens de tomber sur la bande annonce du nouveau film de Zack Snyder, Sucker Punch. Cet homme me comprend comme s'il vivait dans ma tête. Il y a des décors qui ressemblent à un mélange réussi d'Avalon et de Capitain Sky et le monde de demain. Il y a de la baston. Il y a des gros guns, des robots de combat et des méchants Nazis. Et surtout quelles actrices ! quels costumes !


C'est Wired.com qui en parle le mieux :
Sucker Punch’s plucky heroines dress like strippers but fight like ninjas. Swinging swords, firing bazookas, stabbing, slashing, kicking and machine-gunning rafts of robotic bad guys into oblivion, they wreak havoc while dressed in fishnet stockings, high heels and corsets.

Ça vient de sortir aux USA. Vivement que ça arrive chez nous !

dimanche 20 mars 2011

Paul

C'est avec une certaine crainte que je suis allé voir Paul. Depuis que je me suis fadé la saison 1 de l'insipide Big Bang Theory, je suis un peu méfiant avec les comédies situées dans le monde des geeks.
Et, en fait, j'ai été très agréablement surpris. Dans cette histoire de deux fans de comics qui, de retour d'une convention, tombent sur un extra-terrestre échappé du hangar 51 après l'affaire de Roswell, on est plutôt dans une tonalité proche de Galaxy Quest ou Shaun of the Dead (ce qui n'est pas une surprise pour ce dernier, dont le scénario était déjà signé par l'acteur Simon Pegg).
Le film est ultra-référencé : ET (avec un caméo vocal de Spielberg himself) et Rencontre du 3ème type, bien sûr, mais aussi X-Files, Aliens... et même Indiana Jones. Mon passage préféré étant la reprise du thème du Cantina Band de Star Wars par un groupe de country jouant dans un bar paumé au fin fond de la campagne.
Mais en plus d'être un véritable quizz pour la culture geek des spectateurs, Paul est une très bonne comédie, bourrée d'énergie, truculente (le vocabulaire de l'extra-terrestre est assez fleuri), balayant une large palette de l'humour, du scatologique le plus décontracté aux calembours dignes d'une convention de SF. Cerise sur le gâteau, le film est une charge frontale sans finesse, bourrine et jubilatoire contre la religion.

vendredi 11 mars 2011

Deux BD de steampunk


Cela faisait un long moment que je n’avais plus vraiment suivi ce qui sortait en BD. Mais à force de trainer dans les bibliothèques de la ville de Paris, un vieil atavisme a fini par m'attirer vers les bacs remplis d’albums. Piochant un peu au hasard, j’ai fini par «découvrir»  deux séries steampunk qui, chacune dans leur genre, valent le coup d’œil (je mets le verbe découvrir entre guillemets, parce que si ça a bien été une découverte pour moi, il s’agit de séries commencées depuis plusieurs années dans des collections grand public, toutes deux chez Delcourt, donc inutile de s’attendre à des révélations fracassantes ici).

(Source : BDgest.com ; (c) Delcourt)
Hauteville House est une série de Duval (à qui l’on doit le très bon cyberpunk Carmen McCallum, par exemple) dessinée par Gioux. Le dessin est classique, rien de génial mais tout à fait convenable. L’histoire prend un certain plaisir à passer par toutes les figures imposées du Steampunk : évocation de héros du XIXème siècle (en tête, le Gavroche des Misérables) et de leurs auteurs (comme le titre l’indique, l’ombre du reclus de Guernesey plane sur le scénario), clins d’œil à Jules Verne (le Nautilus est de la partie), grosses machines à vapeur, mélange de la grande Histoire avec des anecdotes ésotériques...

Principale originalité de cette série : au lieu de se concentrer sur les événements de l’Europe, elle a pour cadre la guerre de Sécession, l’expédition du Mexique de Napoléon III, la Nouvelle-Calédonie... L’histoire est bien rythmée, avec son lot de scènes d’action, de rebondissements, de trahisons, de machines infernales...

(Source : BDNews ; (c) Delcourt)
Beaucoup plus sombre, la série Les Sentinelles est scénarisée par Xavier Dorison, dont j’avais beaucoup aimé Le troisième testament. Elle se déroule durant la première guerre mondiale et raconte les peu reluisantes manœuvres de l’armée française pour acquérir une technologie révolutionnaire qui lui permet de se doter d’une unité de proto-cyborgs. Le héros, un scientifique antimilitariste piégé par un état-major sans scrupules et une sorte de docteur Folamour sadique, se retrouve lui-même dans le rôle de l’une des Sentinelles et doit assumer son rôle de super-héros et de soutien du moral des troupes.

De façon étonnante, le dessin (dû à Enrique Breccia, que je découvre ici) fait ressortir le côté tragique de l’histoire en recourant à des couleurs très douces, des fonds superbes en aquarelles et l’utilisation rare et pertinente d’images d’époque.

mercredi 9 mars 2011

Un petit côté Frankenstein du futur


Le site Inhabitat.com est dédié aux projets d'architecture et de design en lien avec l'environnement. Parfois, leurs posts semblent sortir d'un bouquin de science-fiction, comme ce projet de tour construite en graphène et destinée à produire de l'hydrogène par électrolyse de l'eau en utilisant les éclairs des tempêtes tropicales comme source d'énergie.
 

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