mardi 25 janvier 2011

Le jeu de rôle, c'était mieux avant

Non mais c'est n'importe quoi ce blog. Moi, on ne m'avait pas dit ça quand j'ai signé.

Toujours est-il que moi au moins je choppe quelque chose à mon cours de danse, et c'est pas un mal de tête.

Quand j'ai vu cette vidéo j'ai tout de suite pensé à JFS, célèbre égorgeur de carottes dont il boit le jus, et joueur invétéré de jeu de rôle, encore, à un âge où il ferait mieux de faire des enfants.

Attention, c'est pas pour les enfants.

Green Hornet

On s'est fait une petite sortie, Big Lulu et moi, et puis on avait emmené un troisième larron (pas Chuck, parce qu'il avait son cours de danse classique ce soir-là) et puis une fille, aussi, pour les quotas : on est allé voir The Green Hornet.
On ne peut pas dire que ça soit subtil. C'est même parfois un peu lourd. Mais c'est drôle, c'est frais, c'est bien fichu... un très bon moment, dans le même esprit que l'excellent Kick Ass : une comédie futée qui joue sur les codes du super-héros tout en montrant l'envers du décors. Et une mention spéciale au méchant, un vrai névrosé qui s'angoisse à propos de son image,  et qui illustre bien l'adage de Hitchcock ("meilleur est le méchant, et plus vous réussirez votre film", je cite de mémoire). Tout le monde a apprécié (sauf la fille, mais c'est pas un film de filles). 
Seul bémol : le film passait en 3D, et, comme je l'avais déjà ressenti avec Avatar (le navet cameronien, ou comment faire 2h30 avec un scénario écrit sur un confetti), les réalisateurs et les chefs opérateurs ne savent pas quoi faire de cette "innovation" ; ils filment comme de la 2D, reléguant le relief au rôle de gadget bling-bling et coûteux : résultat, on paye 3 euros de plus, on a l'air con avec les lunettes sur le nez, et on choppe mal à la tête.
Pour en revenir au Green Hornet, j'ai beaucoup aimé les nombreux clin d’œil adressés à Bruce Lee tout au long du film.

J-F S.

Jeu concours Rift : une clé VIP à gagner


Prenez le meilleur de Dark Age of Camelot, de Warhammer Online, et de World of Warcraft, secouez le tout dans une boite de meuporg, et vous obtiendrez Rift.

Prochain MMORPG en date à sortir (le 4 mars si je me souviens bien), Rift est un jeu que je suis depuis un bon bout de temps et qui en toute honnêteté se bonifie de semaines en semaines. Bien qu'assez classique, Rift reste un vrai jeu vidéo au monde persistant, ludique et addictif.

Difficile de le rater dans le monde vidéo-ludique, Trion, l'éditeur de Rift, a inventé une nouvelle façon de faire du buzz pour pas cher autour de son jeu. Habituellement, les meuporg proposent une béta ouverte d'une semaine ou deux avant la sortie du jeu afin que chacun se fasse une idée de la finition de la bête et en parle autour de lui. Bien souvent cette façon de faire se retourne contre l'éditeur : il suffit d'avoir participé à la béta de Final Fantasy XIV pour s'en convaincre.
Mais Trion a inventé une nouvelle façon de faire assez couillue : il a étalé ses tests sur 7 petites betas fermées de quelques jours. D'abord accessibles à quelques rares chanceux (moi, merci), Trion a distribué de plus en plus de clés pour participer aux tests de son jeu. Il a ainsi créé une demande en limitant son offre. En plus, comme son jeu  est déjà bien abouti, les retours des joueurs ont été assez bons pour enflammer le landernau vidéo-ludique.

Il reste encore 3 bétas pour découvrir le jeu avant sa sortie. 3 bétas dont la prochaine débute ce soir à 19h. Et Chibabuzz, dans sa grande bonté, offre une clé VIP qui permettra à son détenteur de participer aux 3 prochaines bétas. C'est pas beau la vie ?

Nous offrons donc une clé VIP pour participer aux 3 prochaines bétas de Rift à la première personne qui répondra correctement à la question suivante : qui de Big Luna (c'est moi, attention), JFS, et Chuck Mohrice, est le plus mignon. Le concours est ouvert à tout le monde, homme ou femme nous ne sommes pas regardants. Il vous suffit d'écrire votre réponse à Chuck.Mohrice@gmail.com

Pour vous aider dans ce choix cornélien voici la photo de chacun de nous :

Tout d'abord moi. Je sais, il parait que je lui ressemble, en plus là j'avais mis mes lentilles.



Ensuite, JFS. La photo date du week-end dernier quand nous sommes sortis dans un bar de jeunes.



Enfin, Chuck, toujours de bonne humeur.



Bonne chance à tous !

jeudi 20 janvier 2011

Je déteste les artistes !

J'en ai franchement marre que l'on m'explique que je n'ai aucune considération pour les "Artistes qui suent sang  et eau devant leur planche à dessin" parce que je ne finis pas les livres avant de dire qu'ils ne m'ont pas plu. Ça me gonfle à un point !

Je ne sais pas vous, mais moi quand je vais au restaurant et que je n'aime pas un plat, je ne me force pas à le finir en me disant qu'il sera meilleur quelques bouchées plus tard. Et le cuisinier ne vient pas me les briser si on lui ramène mon assiette à moitié vide. Au contraire, bien souvent c'est le patron qui se déplace à la table pour demander si il y a eu un problème. En tous cas, c'est ce qu'il se passe dans les restaurants que je fréquente (j'avais un copain qui prenait des paris avant d'entrer dans le restau, sur le nombre de bouteilles de vin qu'il allait réussir à renvoyer, mais ça c'est une autre histoire et puis on était jeune alors ça excuse tout).

Hé bien là c'est pareil : je ne vois pas pourquoi j'irais me faire du mal avec un bouquin si au bout de 100 pages l'auteur n'a pas réussi à me donner envie de continuer. Ce n'est pourtant pas difficile de commencer un roman avec une accroche qui donne envie d'aller plus loin ??!! A moins que ce soit ça le talent. Ça expliquerait alors pourquoi autant de personnes viennent me les hacher menu au lieu de se remettre en question.

Vous me trouvez excessif ? Mais non, moi je suis un Bisounours à côté de certains. Lisez plutôt cet article et vous verrez qu'on peut aller encore plus loin dans la provoc' : le site Page99Test.com propose de vous faire une idée d'un roman à l'aulne d'une seule page, la 99ème. Pourquoi la page 99 ? Et pourquoi pas ?
Le principe est donc de prendre une page au hasard, ou toujours la même de façon totalement arbitraire, et de voir si elle donne envie de lire le livre dans sa totalité. C'est pas plus con que de lire la quatrième de couv' qui bien souvent ne correspond en rien au roman. Quoique des fois rien qu'en lisant la quatrième j'ai envie de jeter le bouquin...

A vous de juger. Moi j'ai un boeuf bourguignon sur le feu.

NB : cet article a été écrit en écoutant du Marilyn Manson et du Ministry, tout en buvant une 16 tout juste sortie du frigo. Ça aide pour écrire des bêtises !

mardi 18 janvier 2011

Le plaisir de lire

Je sais, vous vous dites que je suis une grosse feignasse, que je n'ai aucune considération pour ces hordes de fans qui se lamentent quotidiennement devant ma porte.

Hé bien, vous avez raison : je suis effectivement une grosse feignasse, bien grosse et toute velue. Non pas que je ne lise plus, au contraire, mais je n'ai pas envie d'écrire. Ou plus exactement je n'ai pas envie de parler de mes lectures.

Pour tout vous dire, je réapprends le plaisir de lire. Pendant cinq ans où j'ai été libraire, j'ai lu des livres que je m'obligeais à lire. Pas toujours, mais souvent, avec la frustration de ne pas avoir le temps de lire les livres dont j'avais envie. A chacune de mes lectures j'avais en tête le nombre d'exemplaires à commander, je me demandais à quel client le livre pourrait plaire...

Alors, maintenant, je lis pour mon plaisir. Et je n'éprouve nulle envie de vous en parler : je suis en convalescence, pitié pour le blogueur. Cela ne veut pas dire pour autant que je lis moins, tout au contraire : je pourrais vous dire par exemple que Gemmell écrit encore mieux maintenant qu'il est mort que quand il était vivant, que le deuxième tome de L'Empire Ultime de Sanderson est toujours aussi génial, que Philippe Roth c'est vachement bien mais qu'il faut prendre le temps de l'assimiler, que Leiber est très AD&D, qu'Abercrombie est formidable, que Laurell K. Hamilton est très divertissante, que Célia Chazel nous a fait une belle traduction du Baiser du Démon et que Les Seigneurs de L'Instrumentalité est suranné avec un petit quelque chose du Magicien d'Oz.

Je pourrais vous dire tout cela, mais je n'en ai pas envie ; soit je déprime, soit au contraire je vais trop bien. Je n'ai pas encore vraiment décidé, laissez moi juste un peu de temps.

En attendant, voici pour vous le premier épisode d'une série télé Star Wars réalisée par George Lucas en 1978. Il a tout fait depuis pour l'effacer des archives audiovisuelles, mais Internet est plus fort que lui ! On le comprend ce pauvre homme, c'est franchement pathétique...

lundi 10 janvier 2011

Le steampunk anecdotique

Je viens de terminer Les conjurés de Florence de Paul J. McAuley. Un roman de steampunk, voire de «pré-steampunk» qui se lit bien, plutôt agréable, mais qui me laisse une désagréable impression de vide.
L’histoire se passe à Florence, dans une Renaissance uchronique. Au lieu d’annoncer un renouveau des arts, la période est marquée par leur recul au profit de la science et de la technique. Grâce aux « Artificiers », menés par le génial Léonard de Vinci, la République est entrée avec quelques siècles d’avance dans la Révolution industrielle. C’est dans ce cadre que le jeune Pasquale, apprenti-peintre, va assister un journaliste du nom de Niccòlo Machiavel dans une enquête criminelle aux ramifications internationales.
 Sans être fabuleusement originale, l’intrigue est suffisamment bien construite pour être accrocheuse, les personnages sont attachants, l’écriture est plutôt agréable, et en dehors de quelques longueurs, l’ensemble se lit plutôt bien.

Mais une question demeure une fois arrivé à la fin : pourquoi en faire du steampunk ? Quel intérêt d’aller inventer une Italie plongée dans la Révolution industrielle par la grâce des inventions de Vinci ? Les anachronismes techniques se réduisent pour l’essentiel à quelques gadgets (voitures à vapeur, bracelet-montre, drones de combat...) qui n’apportent rien à l’histoire (à tel point que l’auteur les relègue souvent à l’arrière-plan du roman) ; seules exceptions, l’invention de la photographie et une vague machine volante, et encore, ces deux éléments sont pratiquement réduits à une fonction de McGuffin.
Même impression d’exercice un peu vain avec les personnages. Si le steampunk est traditionnellement l’occasion de s’amuser avec quelques figures historiques, on a un peu l’impression que McAuley se contente de charger de petits défauts les « grands hommes » : Machiavel n’est qu’un sous-Sherlock Holmes qui aurait remplacé la cocaïne par la picole, Raphaël est un fat, Léonard de Vinci est au bord de la sénilité... Ça fait sourire au début, puis on finit par trouver le procédé un peu puéril.

Si le steampunk est un genre que j’apprécie beaucoup, en général, j’ai eu l’impression ici que McAuley avait surtout envie d’écrire un roman historique, mais qu’il s’économisait beaucoup du travail de recherche et de précision que demande ce genre en ayant recours à un univers parallèle au notre. Le problème vient alors du fait que toutes les technologies anachroniques qui sont habituellement l’apanage du steampunk paraissent ici bien anecdotiques.

J-F S.

lundi 3 janvier 2011

Relire Algernon


Comme beaucoup d’amateurs de SF, j’ai lu, il y a longtemps, le beau roman de Daniel Keyes, Des fleurs pour Algernon. Mais ce n’est que récemment que j’ai appris, en discutant avec la très érudite Anne Lanièce, que Keyes avait d’abord écrit une nouvelle sur ce sujet, portant un titre identique. La même Anne a d’ailleurs eu la bonté de me prêter le vieux numéro de Fiction (n° 69, daté d’août 1959) dans lequel ce texte avait été publié en français, dans une traduction de Roger Durand.

Je viens donc de lire Des fleurs pour Algernon, en version courte. Faut-il en rappeler le sujet ? Le texte est constitué du journal que tient Charlie Gordon, un simple d’esprit, qui est l’objet d’une expérience de neuro-chirurgie destinée à tripler son QI (qui, initialement dépasse à peine les 60 points). L’expérience réussit, comme le montre l’amélioration progressive de l’orthographe et de l’écriture de Charlie (idée simple et belle, où la forme écrite se met admirablement au service du sens). À tel point que, devenu un véritable génie, le narrateur peut étudier le comportement d’Algernon, la souris de laboratoire qui a subi la même opération que lui.

L’effet du récit est beaucoup plus saisissant sous cette forme. En une vingtaine de pages, Keith va à l’essentiel et livre une nouvelle bouleversante. Les plus beaux passages sont sans doute ceux du début, où un Charlie encore idiot donne une magistrale leçon d’amour et d’optimisme. Des fleurs pour Algernon est avant tout un texte qui affirme que l’humanité n’est pas une question d’intelligence. La fin, d’une douce tristesse, gagne elle aussi en force et en beauté. À relire d’urgence.

J-F S.
PS : S’il vouplai si vous avé l’ocazion metté des fleurs sur la tombe d’Algernon dans la cour...

samedi 1 janvier 2011

The Two, un groupe tout en douceur

Afin de commencer l'année en douceur, quoi de mieux que découvrir un nouveau groupe pop aux chansons prenantes : The Two. L'album éponyme sonne très eighties, avec des rifs dignes de Mark Knopfler et d'Eric Clapton. Très spleen, voire un chouïa trop mélancolique, je reprocherais tout de même à l'album d'être tout du long sur la même tonalité, ce qui risque de le rendre lassant sur la durée. Mais c'est franchement un défaut mineur en regard de la qualité générale de l'album.

A découvrir donc. Petit jeu de début d'année : The Two est un groupe français de "fille et fils de". A vous de découvrir de qui.

Comme c'est le premier jour de l'année et que je n'arrive pas à décider quel morceau je vais vous faire écouter, je vous mets en deux, en commençant par ma préférée. Aujourd'hui c'est cadeau ma brave dame.



 

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