mercredi 13 avril 2011

Paris + 2 °C

(c) et alors
Toujours grâce à l'excellent blog Inhabitat, je suis tombé sur un projet d'architectes qui devrait titiller les souvenirs des lecteurs de Bleue comme une orange de Norman Spinrad.
Le collectif et alors a mis en ligne des photomontages et des images retouchées illustrant une réflexion autour de l'évolution de la ville pour faire face à une hausse des températures de 2 à 6 °C : voiles pour ombrager les rues, marché flottant, salles de prévention de l'hyperthermie, oasis verticales, utilisation des toits... Des vues de Paris (cliquer sur "prospective + 6°C" puis sur "Paris + 2 °C") présentent une vision crédible (quoique sans doute un peu utopique) de la capitale en 2100.
C'est un peu moins inquiétant que ce projet, qui évoque plutôt le gros foirage qui sert de toile de fond aux âmes dans la grande machine de Sean McMullen !

vendredi 1 avril 2011

Certains l'aiment chaud

Un article très intéressant lu dans Wired Science : s'il est couramment admis que, pour abriter la vie, une planète doit disposer de suffisamment de chaleur pour qu'une activité chimique y soit possible, les astrophysiciens ont imaginé d'autres solutions que la proximité d'une étoile pour atteindre ce résultat.

Le papier intitulé Dark Matter Heat Could Make Expolanet Habitable part du principe que certaines particules de matière noire pourrait ainsi chauffer une exoplanète dérivant dans l'espace loin de toute étoile, ou encore après la mort de son étoile, et ainsi permettre l'existence d'une forme de vie organique. La conclusion de l'article ressemble à un bon pitch de hard-science : "dans un lointain futur, quand toutes les étoiles de la galaxie se seront consumées, toutes les civilisations survivantes pourraient émigrer vers de telles planètes. Elles deviendraient les ultimes bastions de la civilisation" (traduction par mes soins).

Je ne sais pas si ce genre d'idées a déjà été utilisé dans un roman de SF...
 

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